La ville de Louveciennes ne figure pas sur le tracé du Grand Paris Express

Louveciennes, commune qui dispose de nombreux atouts environnementaux, historiques et culturels, ne figure pas sur le tracé du Grand Paris Express. Elle reste néanmoins à 20 minutes de Paris en train et continue de se développer. L'un de ses projets a d'ailleurs déclenché une belle polémique à laquelle ont pris part Jean-Pierre Pernaut et Stéphane Bern.


 

Un patrimoine culturel très riche dans la commune de Louveciennes

La ville de Louveciennes est particulièrement réputée pour ses bois, ses espaces verts, son dynamisme et la qualité de la vie qu'elle propose. Préservées de certaines nuisances liées aux transports, elle ne sera pas bouleversée par l'arrivée du Grand Paris Express, puisqu'elle ne figure pour l'instant pas sur son tracé. Elle peut néanmoins se targuer de réseaux routiers et ferrés performants et d'un patrimoine culturel de grande valeur.
 
La commune abrite l'aqueduc de Marly, qui a été bâti entre 1681 et 1685, l'église Saint-Martin-et-Saint-Blaise, le Château du Pont, ou encore celui de Madame du Barry, lequel avait été construit à la demande de la favorite de Louis XV. La demeure, qui est inscrite depuis 1994 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, a d'ailleurs été mise sur le marché, ce début d'année 2019. Sa surface habitable de 1 355 m² est accessible pour un montant de 50 à 60 millions d'euros.
 

Des recours se multiplient contre un projet immobilier proche de l'aqueduc

La ville de Louveciennes a par ailleurs lancé un vaste programme à proximité de l'aqueduc, il y a quelques années. Il devait réunir 89 logements, dont 64 destinés au social. Il se heurte à une forte vague de contestation, appuyée par les vedettes Jean-Pierre Pernaut et Stéphane Bern. Le choix du lieu et les conditions de vente de la parcelle sont notamment pointés du doigt. Les opposants soupçonnent du favoritisme dans l'attribution des marchés publics et ont saisi la justice.
 
"Monument historique majeur, l’aqueduc de Louveciennes construit par Mansart en 1685. Préservé depuis trois siècles. Bientôt longé par 6 immeubles de 12 m de haut construits à ses pieds ! Le ministère de la Culture laisse faire…", a lancé l'ancien présentateur du journal de 20 heures sur le réseau social Twitter. Stéphane Bern, qui est chargé d'une mission de sauvegarde, a également réagi : "Ce serait criminel ! Et quelle bêtise de sacrifier un tel monument. Mobilisons-nous." Et plusieurs recours ont été lancés et une plainte pour favoritisme a même été déposée par l'ancien maire de la commune, André Vanhollebeke.
 
La mairie reste confiante sur le fait que le projet se poursuive : "Le terrain est situé derrière des buttes, à 150 mètres des arches. Depuis l’Aqueduc, on ne peut rien voir du projet. De plus, tout est fait en accord avec l’architecte des bâtiments de France, lequel est extrêmement vigilant", a déclaré la maire adjointe à l’urbanisme dans les colonnes du Parisien. La municipalité met en avant l'obligation d'atteindre 25 % de logements sociaux, en 2025. Et Louveciennes n'en est pour l'instant qu'à 13 %.
 
Comme ses voisines, la ville des Yvelines connaît une hausse des tarifs de l'immobilier, sur les douze derniers mois (+ 3,9 %). Selon MeilleursAgents, le prix moyen au m² de ses appartements est de 4 806 euros, tandis que celui de ses pavillons atteint 5 174 euros. La hausse devrait se poursuivre, dans les mois à venir.
 
 
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