Le quartier Les Minimes
Superficie
2,62 km²Population
25 000 habitantsTransports
Bus + MétroAltitude Moy.
140 mRégion
OccitanieVilles voisines
Barrière-de-Paris, Sept-Deniers, BonnefoyLe quartier des Minimes, au nord de la ville de Toulouse, est célèbre dans le monde entier grâce aux mots de Claude Nougaro dans son hymne « Toulouse », l’un des plus beaux écrits pour une ville.
Durant le Moyen Âge, l'endroit reste désert car le secteur est loin des remparts protecteurs du centre historique et la terre impropre à la culture. Au-delà de la porte Arnaud-Bernard, le territoire est de plus, longtemps inhospitalier. Il est même courant qu’à la nuit tombée, les brigands détroussent et assassinent les voyageurs et les marchands.
Le quartier n'était qu'une vaste prairie inhospitalière au 12ème siècle, avant de devenir des terrains en location pour les bouchers qui y faisaient paître leur bétail. Puis selon les ordres du Parlement, les plus démunis ainsi que les mendiants doivent défricher ce que l'on appelle la terre des landes.
Le quartier doit son nom à l'installation des religieux "Les Minimes", signifiant les plus modestes, les plus petits, selon l’étymologie latine, et qui furent les premiers à s'installer sur ces lieux. Depuis 1493, ils entretiennent une chapelle appartenant à l'église de Saint Sernin, qui leur est officiellement remise par lettre patente du roi Louis XII le 11 avril 1502.
Le 11 mai 1503 les moines prennent officiellement possession du lieu pour y construire leur couvent, en présence de l'abbé de Saint-Sernin.
Certaines de leurs activités ont donné leur nom aux rues du quartier, comme par exemple, la rue du Caillou Gris, qui part du Marché aux Cochons, et se situait à la limite des terres de la confrérie des Minimes.
Le nom de la rue vient de l'habitude des moines, de jeter les cailloux les gênant pour aménager leurs terres par delà la limite du couvent : ils jetaient donc tout simplement les cailloux et pierres par-delà leurs terrains … Attitude de nos jours impensable … L'Ordre est dissous en 1790; à ce moment il comptait encore 21 moines, précédemment ils y étaient jusqu'à quarante.
Au xixe siècle, des maraîchers s'y installent et y resteront nombreux jusque dans les années 1960. Le quartier est fait de petites rues, de maisons basses faites en briques et de galets que l'on appelle « les Toulousaines ».
L'artère principale est l'avenue des Minimes qui dans un axe Nord/Sud relie le quartier au nord du centre ville au Quartier Arnaud-Bernard.
Avec sa ligne de métro qui la traverse, la ligne B qui relie le centre de Toulouse, depuis Jean-Jaurès, jusqu’à Borderouge, et la station mythique Minimes-Claude Nougaro, l’épicentre de la Toulouse n’est qu’à deux ou trois stations.
Les habitants du quartier peuvent aussi prendre un VélÔToulouse au gré de la douzaine de points proposés, là aussi sur les plus grandes artères, et rejoindre, leur travail, le centre pour une sortie shopping ou longer le canal du Midi pour une balade.
Les Minimes sont aussi parfaitement desservi par quatre lignes de bus Tisséo..
En conclusion, le quartier est très recherché et propice aux opérations immobilières. Les prix se révèlent en effet bien inférieurs au centre-ville toulousain, sauf sur sa partie est, qui abrite un vaste site économique dont le site Saint-Eloi d’Airbus et où travaillent près de 1.000 personnes.