Le quartier Croix-de-Pierre
Superficie
1,05 km²Population
6 500 habitantsTransports
Bus + TrainAltitude Moy.
145 mRégion
OccitanieVilles voisines
Ramier, Faourette, PapusLe quartier de Croix-de-Pierre doit son nom à une croix qui de tout temps, était située au carrefour de l'avenue de Muret et du boulevard Déodat-de-Séverac. La plus terrible des crues de la Garonne, celle de 1875, eut raison de cette croix, qui fut mise à bas.
Une nouvelle croix fut réalisée par la suite, mais non pas replacée à l’endroit initial mais encastrée dans le mur d'une maison à l'angle de la rue Lafage.
Le quartier de la Croix de Pierre est un ensemble de quartiers de Toulouse au sud de Toulouse, près de la Garonne et au sud du quartier Saint-Cyprien. Il regroupe 3 quartiers historiques de la ville : ceux de la Croix de Pierre, des Oustalous et de Sainte-Cécile.
La zone nord autour de Croix-de-Pierre est fortement résidentielle, alors que lLa zone sud, endommagée par l’explosion d’AZF en 2001, est aujourd’hui reconstruite et abrite le nouveau Oncopole (pôle de recherche consacré à la lute contre le cancer), la Clinique du sport et le Parc d’Activité du Chapitre.
Economiquement, le quartier était parfaitement dynamique, avant la catastrophe, et centré sur l’activité de l’usine AZF de Toulouse, notamment, ou encore celle des bus Tisséo qui disposait d’un dépôt à Langlade, ou enfin les zones commerciales de Darty et Brossette.
Lors de la catastrophe de l'usine AZF de Toulouse en septembre 2001, le quartier est très durement touché par l'explosion et son souffle qui rase des pans entiers du quartier. Le bilan officiel fait état de 31 morts, dont 21 employés sur le site et 8 extérieurs, et environ 2 500 blessés dont une trentaine dans un état grave.
La majorité des victimes a subi les effets directs du souffle de l’explosion, ou ses effets indirects, en étant touchée par des objets portés par ce souffle (éclats de verre notamment). Selon l’Institut de veille sanitaire, de nombreuses personnes souffrent de désordres psychiques (dépressions, angoisses, insomnies), mais aussi de problèmes auditifs.
Bilan : Dix-huit mois après l’explosion, quelques 14 000 personnes étaient toujours sous traitement pour pouvoir dormir, calmer leurs angoisses ou soigner une dépression. Mais l’information qui glace d’effroi est que le bilan aurait pu être drastiquement plus lourd, à l’échelle de la totalité de la ville même de Toulouse et de sa région, si des canalisations de phosgène (gaz incapacitant classé dans les armes chimiques et gaz de combat) situées tout à proximité de l’explosion, n'avaient pas résisté à celle-ci. Un rond-point du quartier a été dédié à la mémoire de cet évènement.
Depuis la catastrophe, le quartier connait une réhabilitation importante et une partie du quartier a été placée en zone franche pour attirer de nouvelles entreprises.
Le site AZF est fini d'être dépollué, tandis que selon le Projet du Cancéropôle (plus grand centre de recherche en Europe pour la lutte contre le cancer), la première phase des travaux est lancée avec la construction des Laboratoires Pierre Fabre.
En ce qui concerne les établissements scolaires et de la petite-enfance, il faut bien reconnaître que même si 3 groupes scolaires (Annexe E.n.,Les Oustalous et Maurice Becanne) sont présents sur le quartier et couvre les écoles maternelles et primaires, les structures pour la petite-enfance sont encore peu nombreuses, même si cela a commencé et va continuer à changer avec les nouveaux aménagements de la zone effectués depuis 2001.
De nombreuses structures ont aussi été détruites par l’explosion d’AZF en 2001 : citons des lycées (Déodat de Séverac, Galliéni, par exemple), piscines, gymnases, salles de concert, …
Mais le quartier et Toulouse se sont relevés de cette tragédie avec courage, force et vitalité, des valeurs ancrées au cœur de ce Toulouse que nous aimons tant, et à l’image de son équipe de rugby.
Le quartier est donc résolument tourné vers l’avenir avec les nouveaux aménagements en cours sur l’ancien site d’AZF.